Ce soir, il ne m’appartient pas de dire ce qui s’est défait entre la vie & moi.
Ni comment, ni pourquoi.
Ce soir, quelque chose qui m’échappe s’est échappé de moi.
Peut-être rien, tout simplement.
Peut-être tout.
Ce soir, il ne m’appartient pas de dire que je suis devenue sel & marées, chemins & barbelés, tempête & temps mort.
Ce soir il ne m’appartient pas de chanter la partie épuisée, l’incapacité du corps, du visage, l’idée de traîner l’enveloppe inutile, le pauvre sourire non plus.
Ce soir, elles ne m’appartiennent plus les minutes, les eaux calmes, le silence & la paix.
Ce soir il ne m’appartient plus.
C’est tout.